Un tour d'horizon de mes lectures, contemporaines ou classiques. De la poésie, juste pour le plaisir des mots ... De la littérature de jeunesse, au fur et à mesure de mes découvertes. Un peu de cinéma et de la BD de temps à autre ... Bienvenue ... à fleur de mots!
Claude Monet, Impression Soleil levant,
Huile sur toile, 1872
Musée Marmottan Monet, Paris
J'ai décidé qu'il était temps de renouer avec mes dimanches consacrés à la musique ou à la poésie que j'aime. Aujourd'hui, ce sera un mélange des deux, musique et poésie, avec une belle chanson à texte, "La Ligne droite", toujours en hommage à Georges Moustaki, qui s'est éteint jeudi 23 mai 2013, comme vous le savez.
J'ai découvert hier ce très beau duo avec Barbara. Je connaissais les paroles sublimes de Moustaki, mais je ne savais pas que ces deux merveilleux artistes, aujourd'hui disparus, les avaient interprétées ensemble dans un échange très émouvant. J'aime la douceur de Moustaki et le phrasé de Barbara lorsqu'elle reprend la chanson, en s'appropiant les mots pour en faire sa réponse.
La video n'étant pas valide pour overblog, je vous en donne le lien (clic sur la photo). J'espère que vous aimerez ce duo autant que moi !
EDIT : en fait, il s'agit d'une compilation des deux interprétations, mais cela n'enlève rien à l'émotion du moment.
La Ligne droite
Je ne t'attends pas au bout d'une ligne droite
Je sais qu'il faudra faire encore des détours
Et voir passer encore des jours et des jours
Mais sans que rien ne vienne éteindre notre hâte
Il pleut chez moi chez toi le soleil est de plomb
Quand pourrons-nous enfin marier nos saisons
Quand pourrons-nous rentrer ensemble à la maison
Nous avons le temps mais pourquoi est-ce si long
Mes habits ont parfois des traces de poussière
Et le parfum fâné des amours passagères
Qui m'ont rendu la solitude plus légère
A l'aube de mes nuits blanches et solitaires
Et toi mon bel amour dis moi s'il y a des hommes
Qui t'ont rendu la vie un peu moins monotone
Qui t'aident à supporter l'hiver après l'automne
Et les silences obstinés du téléphone
Nous nous raconterons nos triomphes nos fêtes
Mais comment s'avouer toutes nos défaites
L'angoisse qui nous tient l'angoisse qui nous guette
Et s'accroche à chaque pensée à chaque geste
Je sais que tu seras au bout de mes voyages
Je sais que tu viendras malgré tous les détours
Nous dormirons ensemble et nous ferons l'amour
Dans un monde réinventé à notre image
Georges Moustaki, album "Danse", 1972
J'en profite pour souhaiter bonne fête à toutes les mamans
et à la mienne en particulier !
Heide